Habitué des rencontres internationales sur le développement de la Blockchain, le président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadéra, figure encore cette année dans la liste des invites spéciaux du Sommet TOKEN 2049 au Madinat Jumeirah dans la magnifique ville de Dubaï. L’évènement se tiendra du 30 avril au 1er mai 2025, avec un événement principal de deux jours, connectant le monde de la cryptomonnaie.
Selon les organisateurs, cette édition est une expérience unique où les exposants présenteront des démonstrations de produits à la pointe de la technologie, et les participants pourront profiter de performances musicales en direct ainsi que d’un divertissement ininterrompu, d’explorations et d’activités pour se ressourcer.
Pendant les deux jours de l’événement principal, des centaines de réunions, ateliers et opportunités sociales auront lieu, des dizaines de milliers de participants transformeront Dubaï en un centre d’activités dynamique. Ce qui offrira une occasion unique pour lancer des produits, partager de nouvelles expériences et établir des contacts transformateurs. C’est dans cet esprit que le Président Touadéra y participera certainement avec une délégation gouvernementale rompue a ce type d’évènement.
Car en Février 2025 déjà, le Président Centrafricain avait réussi à créer une grande euphorie sur le marché mondial des cryptomonnaie en lançant un memecoin officiel de la République centrafricaine. L’opération avait alors permis de capitaliser 527 millions de dollars U.S en émettant des jetons $CAR.
Cette opération pilotée de main de maitre par la Conseillère Spéciale du Président Centrafricain, la femme d’affaire mauricienne à succès Maria Sandra Boodhun. A Dubaï, où elle est particulièrement introduite, Sandra Boodhun est chargée d’engranger la confiance de possibles investisseurs dans la nouvelle monnaie électronique centrafricaine.
En effet, depuis 2022 et l’adoption du projet Sango, le Centrafrique ne cesse de marquer des pas vers la digitalisation de son économie. Le président Touadéra fait de ce combat une priorité nationale devant permettre à terme de sortir le pays des freins monétaires liés au FCFA. Il rappelle à ce sujet : « nous avons procédé à l’élaboration d’un Plan National Centrafrique Digitale 2025 qui traduit la volonté nationale de hisser progressivement le pays au niveau des Etats modernes et prospères ».
Ainsi l’adoption d’un Plan National Stratégique Digitale 2025 permettra, non seulement, de contribuer à l’attractivité de l’ensemble du territoire centrafricain, à la relance, à la performance, à la compétitivité et la durabilité de l’économie, mais aussi, au renforcement de la sociabilité, à l’amélioration du capital connaissance des populations locales, à l’efficacité et l’efficience des institutions du pays, ainsi qu’à la lutte contre les fractures et la pauvreté.
A l’origine, le projet de digitalisation de l’économie Centrafricaine était plus ambitieux : il prévoyait l’installation d’une usine à bitcoins sur les bords de l’Oubangui. Il a néanmoins très vite fait les frais de la réalité des infrastructures banguissoises (électricité, connexion internet), et a obligé Bangui à se rabattre sur Dubaï. Un choix qui ne doit rien au hasard : ces dernières années, Dubaï s’est imposé comme le hub mondial du marché des cryptomonnaies et des transactions en bitcoin.
Pour rappel, le Centrafrique est un pays pionnier en matière de bitcoin en Afrique : en avril 2022, il est devenu le 2ᵉ au monde, après le Salvador, à adopter le bitcoin comme monnaie légale, au côté du franc CFA. A Dubaï, le Président Centrafricain pourra ainsi rencontrer les acteurs majeurs du Web3 afin de partager avec eux sa vision d’un Centrafrique prospère grâce à l’apport déterminant du digital.
